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L'Atlas des Rues |
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La place au début du siècle dernier
L'ancienne maison communale devenue aujourd'hui les locaux du CPAS de Jurbise et de la crèche.
© Nora VERREYDT L'église Saint-Martin, le monument aux morts et l'Arbre de la Liberté
La Rue Valère Bernard lorsqu'elle s'appelait encore la Rue Saint-Joseph
© Nora VERREYDT La Chapelle Saint-Joseph
La Rue du Calvaire à la première moitié du vingtième siècle
La Rue des Ecoles avec dans le fond le bureau de poste devenu pharmacie d'abord et aujourd'hui un salon de coiffure
La rue du Champ de la garde aujourd'hui
A partir de la Rue d'Erbisoeul, le hameau de la Chasse Marquet
© Nora VERREYDT Le Hameau de Vacresse avec l'église Notre-Dame.
La fontaine quand elle n'était encore qu'un trou
La Fontaine Loquet
Les maisons de la Rue des Juifs perpendiculaires à la voirie
La rue de Bauffe dans les années 60
Le Château Du Sart avant sa démolition
Rue de Franquegnies
Rue des chats
La ferme de l'Agasse
Porche d'entrée de la ferme de Gipleux
Un des bâtiments de la ferme Steyart au Chemin de Saint-Ghislain
Une partie du Prieuré. Ici, la partie reconstruite par le Chanoine Edmond Puissant sur un tiers des ruines de l'ancien Château style renaissance.
Vue du château d'eau et de la ferme du Carreau depuis la Rue de Condé
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La place du village n'a pas toujours eu l'étendue qu'elle a actuellement. En effet, un ancien cimetière comme celui d'Erbaut entourait l'Église. En 1866, on stoppa les inhumations dans ce cimetière. Les nouvelles normes d'hygiènes poussèrent les autorités à ouvrir un nouveau site funéraire à l'extérieur du village. D'ailleurs, pendant un certain temps, on retrouva lors des différents travaux d'aménagements de la voirie des ossements que l'on avait oublié d'enlever lors du déménagement. La partie se trouvant devant la pharmacie Delor, pharmacien et poète local, (devenue Droulez aujourd'hui) était une mare qui portait le nom d'Abreuvoir Gaverelle du nom des voisins de la pièce d'eau. L'endroit pris le nom de Rue de l'abreuvoir avant que la commune décide en 1934 de la rebaptiser : "Place du Chanoine Puissant" en l'honneur de celui qui avait aménagé le site féodal. Mais la dénomination ne fut jamais réellement employée.
Devant l'ancien café Delrot et le CPAS (ancienne maison communale), la voirie portait le nom de "Chemin Maillet" du nom d'un ancien habitant.
Outre l'église, on retrouve sur la Place des bâtiments comme le monument aux morts (1920) dédié aux victimes du premier conflit mondial ou la très belle cure du XVIIIème toujours habitée par Mr l'abbé Liénard; curé de la paroisse. Notons les deux arbres qui s'y trouvent: l'arbre de la liberté et l'arbre de l'armistice (1920).
Rue des Écossais Anciennement Rue de la Place. C'est par cette artère que les troupes écossaises de l'Armée britanniques (7ème bataillon des Caméronians) entrèrent dans le village lors du premier conflit mondial. Ces soldats écossais libérèrent Herchies du joug allemand. Afin d'exprimer sa gratitude envers les troupes libératrices, le Conseil communal décida le 1er mars 1919 de rebaptiser cette rue : Rue des Écossais. Dans le même but, un monument commémoratif fut érigé sur les tombes des soldats écossais tombés au combat (le conseil leur accorda même une concession à perpétuité).
Aujourd'hui, la Rue des Ecossais héberge la dernière boucherie du village (centre car il en reste la boucherie Frébutte à Vacresse). En 2006, la boucherie a fêtéses cent ans d'existence. Monsieur Jean Mauroy, le propriétaire, est la 5ème génération de boucher à y travailler. Autrefois, la boucherie portait le nom de boucherie Sandrinette.
C'est aussi dans la Rue des Ecossais que se trouve l'un des deux cafés rescapés. En 2008, Paul et Astrid Leurident ont repris l'établissement et en ont fait une véritable taverne moderne. Le lieu a connu un véritable succès dans les années 70-80 grâce à Théo. Le café était en effet le lieu de rencontre de la jeunesse hercinienne. Durant de nombreuses années, le cabaret fut le lieu d'arrivée du Rallye Humoristique où une ambiance de feu s'installait et où les participants faisaient vibrer le plancher.
Rue Valère Bernard
Valère Bernard, Bourgmestre d'Herchies de 1911 à 1938; il y fut également notaire. Cette rue, où l'étude familiale trône paisiblement, fut rebaptisée en souvenir de cette homme qui restera à tout jamais dans les annales herciniennes du fait de son ouvrage inestimable : "L'histoire d'Herchies". Véritable bible sur Herchies et son passé, l'histoire d'Herchies est l'ouvrage de référence pour celui qui veut découvrir l'âme du village.
Avant ce changement de nom, la Rue Valère Bernard s'appelait la Rue Saint-Joseph en raison de la chapelle du même nom qui s'y trouve. Cette édifice fut construit vers 1630 par Louis d'Egmont et Marguerite de Berlaymont dont les armoiries surplombent la porte d'entrée.
Rue du Calvaire Cette Rue doit son nom au Calvaire qui s'y trouve. Pour rappel en langue française, un calvaire est un lieu où un crucifix a été dressé sur une platte-forme ou à un carrefour pour évoquer le mont du Calvaire, nom latin du Golgotha qui est la colline en forme de crâne où le christ a été crucifié. Le calvaire d'Herchies fut construit vers 1750 par Antoine Degauquier, mayeur de l'époque. Le bâtiment fut ensuite transmis aux Gervoise qui furent maire et bourgmestre de 1790 à 1838. Pour cette raison, le calvaire est aussi appelé : Calvaire Gervoise. On y trouve notamment un Christ ainsi que les statues de Notre-Dame et de Saint-Jean sculptées en bois polychromé au XVIème siècle. Dans le courant des années 80, le Calvaire fut dépouillé des 12 statues qui représentaient les apôtres du Christ en chêne polychromé (XVIème siècle). Grâce à l'Abbé Charles Liénard, douze nouveaux apôtres en résine ont intégré le calvaire début 2007. Ils ont été béni par Monsieur le Curé lors d'une petite cérémonie précédant la messe du dimanche des rameaux le 1er avril 2007. Auparavant, la rue s'appelait "Chemin d'Herchies à Erbaut". La Rue du Calvaire portait parfois le nom de Rue d'en-bas en raison du léger dénivelé marqué par la chaussée. D'ailleurs, les maisons jouxtant la chapelle Saint-Joseph s'appelaient Ville-Basse. Au XIXème siècle, une raffinerie de sel s'y trouvait.
Il y a encore quelques années d'ici, on trouvait encore une salle des fêtes en arrière salle d'un café: "Le salon des Fanfares". Cet établissement appartenait au début du siècle à la Brasserie du Rabot. D'ailleurs, dans les caves de ce bâtiment devenu une habitation privée aujourd'hui, on embouteillait parfois les deux bières de la Brasserie : "la Grisette" et la "Mamache". A côté du salon, il y avait encore deux autres débit de boissons : Le Petit Café et le Chat Botti (qui faisait aussi le coiffeur).
Rue des Ecoles Auparavant la Rue des Écoles était nommée Le Petit Chemin. Son nom provient sans aucun doute des établissements scolaires qui y étaient situés.
Rue de Baudour L'ancienne "Route de Baudour à Lens" devenue aujourd'hui "La Rue de Baudour" est en fait la nationale N524. Mais la N524 ne comprend pas que la Route de Baudour puisque la Rue du Calvaire, la Rue Valère Bernard, la Place d'Herchies, la Route de Lens et la Rue du Colroy forment avec la Rue de Baudour l'ensemble du tracé de la N524 sur le sol hercinien. Si la nationale est une des voie principale d'Herchies par sa longueur; elle l'est aussi pour d'autres localités puisqu'elle traverse successivement Baudour (où elle s'appelle Route d'Herchies), Herchies, Lens (Rue des Alliés), Montignies-lez-Lens et Neuvilles. En 1843, le Conseil communal décide de la paver: elle est donc communale. En 1909, elle devient propriété de l'Etat. Il est intéressant de souligner qu'auparavant, la partie située entre la Rue des Ecoles et les nouveaux bâtiments de l'école communale ne portait pas le nom de Rue des écoles mais rue du Rabot. Ce nom provient de la brasserie du même nom qui y existait.
Rue d'Erbisoeul D'abord "Chemin neuf de Mons" puis "Chemin d'Erbisoeul" pour en arriver à la dénomination actuelle, ce chemin est déjà cité en 1650.
Rue Champ de la Garde Du nom du champ qui jouxte la Rue. Le nom de Garde vient probablement de "Garde du Château" des comtes d'Egmont et de Berlaymont.
Rue du Plouyt La rue est l'une des plus ancienne d'Herchies. Elle relie la "garde" au village d'Erbaut en n'oubliant pas de passer auprès des cressonnières. Les maisons qui se trouvent à l'entrée de cette rue forment le hameau du Plouyt. Ce mot proviendrait selon Valère Bernard de Terrain pluvieux, marécageux. D'après Carnoi, il vient de "pli": clôture de planches entrelacées. Une idée assez proche de cette dernière est de considérer le vieux français ploich comme l'origine du terme Plouyt. Dans ce cas, la signification serait "enclos". Notons au passage que c'est sur cette rue que se situent les anciens abattoirs d'Herchies.
Rue Chasse Marquet La Chasse Marquet tire son ancien nom, "Chemin de la Jonquière", du hameau formé par les maisons qui s'y trouvaient. Jonquière signifie en fait Jonchère c'est-à-dire le lieu où croissent les joncs. Cette origine ne nous étonne guère puisque le hameau est tout proche de la Fontaine aux canards d'Erbaut. Cette rue serpente le long de la limite entre Erbaut et Herchies derrière le Château Dupuis. En son milieu, la Chasse Marquet est encore un chemin de terre qui rejoint la Rue du Plouyt. Le mot Chasse désigne un passage étroit et Marquet est sans doute un souvenir d'un ancien habitant du hameau. Notons à ce titre que la rue de la Sabotière portait précédemment le nom de Chasse de la Sabotière.
Rue du Champignon Voie située perpendiculairement à la Rue d'Erbisoeul à la limite entre les deux village.
Rue du Chat Sauvage Ce nom provient du nom d'un estaminet qui a existé dans le courant des années 1850. Auparavant, on parlait du Chemin du Chat Sauvage.
Rue du Canard Précédemment appelé le Chemin du Canard, la Rue du Canard est située à proximité de la Maison Ronde et est la partie la plus à l'est du village. Il ne faut pas confondre ce Chemin du Canard avec l'autre Chemin du Canard qui n'est plus usité aujourd'hui et qui reliait la Rue de Sirault à la Rue Grande. Comme pour la Rue du Chat Sauvage, le nom de la Rue du Canard provient de l'enseigne du Cabaret "Le Canard".
Rue, Culot et Impasse des Garennes Les Garennes est un fait le hameau d'Herchies limitrophe d'Erbisoeul. Les trois rues constituent l'essentiel de cet hameau d'où elles tirent leur nom. Le terme de Garennes - que l'on retrouve également à Ghlin (près du Bois Brûlé) - voudrait dire Habitations modestes ou passage de lapins. D'après Ghiste et Rolland: réserve seigneuriale de chasse du latin warenna.
Rue Valère Letot La Rue Valère Letot - ancien conseiller (1921-1938) bourgmestre du village de 1939 à 1963 - s'appelait avant la dénomination actuelle Chemin du Culot. A l'origine, elle portait le nom de chevauchoire de Neufmaison ou Chemin de Neufmaison à Mons. On retrouve d'ailleurs cette appellation de Culot dans le petit appendice perpendiculaire à la voirie principale qui porte le nom de "Jardins du Culot". Le Culot est un hameau se trouvant à l'extrémité du village, une voie sans issue. Il convient de dire qu'actuellement beaucoup considère cette Rue comme l'essentiel de Vacresse. Or Vacresse commence beaucoup plus haut puisque la véritable place de Vacresse est le point de rencontre entre cette Rue Valère Letot, le Chemin de Neufmaison et la Rue de Vacresse et non la Place de l'Eglise Notre-Dame. Mais il est cependant évident que la limite entre les deux hameaux a toujours été floue.
Jardins du Culot Veille d'une soixantaine d'années, cette appellation est dérivée de la Rue du Culot. Cette appellation correspond au groupe de maisons qui sont situées à l'arrière de la Rue du temple et perpendiculairement à la Rue Valère Letot accessible par un sentier de terre.
Rue du Temple Ce nom provient du temple protestant qui a été construit dans cette rue en 1887 et qui existe toujours. Là où est construit le temple, se trouvait précédemment une houblonnière comme il en existait beaucoup dans le coin au 19ème. D'ailleurs, chaque année avait lieu à Vacresse le "bal d'houblons". Notons aussi que le temple fut construit avec des matériaux provenant de l'ancien athénée de Mons.
Chemin du Prince Cette voie reliait le château des Princes de Ligne de Beloeil à celui des Princes De Croÿ au Roeulx. La route traversait la Bruyère des XI Villes dont faisait partie Herchies. Il était composé des rues du Bois de Baudour, du Bois de la Haye et de la Garenne.
Rue du Bois de la Haye Antérieurement, cette rue traversait le Bois Delhaye. La déformation engendrée par le temps a amené l'appellation actuelle. Selon les étymologistes, cette tournure de Bois de La Haye, qui n'est pas unique en wallonie, voudrait dire Bois de la Garenne ou Bois privé.
Rue de Vacresse Vacresse est le plus grand hameau d'Herchies. Tout comme le village, Vacresse possédait son école, sa paroisse avec l'Eglise Notre-Dame (construite en réaction à l'installation d'un temple protestant dans la rue du même nom) et ses commerces. Et par rapport au village, le hameau possède même des infrastructures ou des associations - aujourd'hui encore - qui font défaut à Herchies-centre. On pense évidemment aux deux terrains de football sur lesquels les différentes équipes du FC Vacresse se produisent mais aussi la bibliothèque Notre-Dame, la Royale Harmonie Sainte-Cécile, le Vélo-Club,...
Le Nom de Vacresse proviendrait, selon certains, du latin "vaccaria":Ferme aux vaches. D'autres sources affirment que cela signifie terre en jachère ou en friche. Cette dernière hypothèse est, selon Guy Brunin, certainement la bonne puisque les grosses fermes ont toujours été répertoriées sur Herchies-centre et non dans cet hameau. En effet, comme Erbisoeul, le sol de Vacresse est très sablonneux et de ce fait très peu approprié aux cultures. Il aurait donc pu être plus utilisé comme pâture pour le bétail; d'où la crédibilité de la première solution. Il faut distinguer la Petite et la Grande Vacresse. C'est d'ailleurs ce nom que la Rue de Vacresse portait précédemment. La partie située entre le carrefour avec le Chemin de Neufmaison et le Bois de Baudour se dénommait quant à elle: "Rue de Vacresse au bois".
Rue Petite Par opposition avec la Rue de la Grande Vacresse, cette partie du hameau s'appelait à la base : "Rue de la Petite Vacresse" pour devenir aujourd'hui la Rue Petite. Au plus haut de cette rue, il y avait un moulin par le passé.
Chemin de la Belle Vue Ce chemin - aujourd'hui amputé sur sa majeure partie - reliait précédemment, la place de Vacresse à la Ferme de la Belle-Vue située sur la frontière de Sirault. Son nom à cette époque était "Chemin de Belle-Vue au vert Galant". Le Vert Galant était une auberge de la Place de Vacresse.
Rue de Sirault Chemin partant de la Rue Grande pour devenir la Rue de Saint-Moulin vers la commune de Sirault. En 1980, le tour de France passe par Herchies. L'itinéraire prévu était le même que celui emprunté par le Giro en 2006 mais de le sens inverse. Ainsi, les coureurs et la caravane publicitaire devaient passer par la Route de Lens, traverser la place et s'éloigner vers Baudour par la Route qui y mène. Cependant, des travaux de voirie sont en cours sur la Route de Baudour juste après le carrefour avec la Rue Fort Mahon. Les organisateurs décident de détourner le cortège par la Rue Brun Culot, la Rue du Trieu, la Rue de Sirault et la Rue de Saint-Moulin. L'étroitesse des rues et notamment de la Rue de Sirault contraint la caravane à faire un détour. Les coureurs passent donc sans caravane, du jamais vu !!!
Rue Franc Boudin Très vieille voie qui s'appelait Rue du Frasne Boudin. Se nom proviendrait d'un enclos où était planté vers 1660 des fresnes appartenant à un sieur Boudin. Cette rue porte aussi le nom de Rue de la Fontaine en référence à la Fontaine Loquet toute proche. Elle fut réaménagée en 1991 sur base d'un projet du Spéloir réalisé dans le cadre de l'année des Fontaines. L'eau jaillit d'une pierre bleue taillée qui porte l'inscription "H - Fontaine Loquet". Elle est l'œuvre de Jean Bersoux, tailleur de pierre à Soignies.
Voie des Renards Valère Bernard nous dit, de manière naïve mais pleine de charme, à ce sujet: "Cette dénomination rappelle que dans les temps anciens notre commune était infestée de bêtes sauvages".
Rue du Trieu Dans les plus anciens documents, on parle de "Try" ou de "Tries". Selon les spécialistes, le "Trieu" serait soit un terrain privé en friche, soit un terrain de pâture pour le bétail semblable à une jachère commune. Ce terme désigne aussi un lieu publique où se déroulaient les kermesses, les foires, les fêtes et toutes sortes de manifestations publiques.
Chemin de Neufmaison Voie menant à la commune du même nom. Les habitations qui s'y trouvent ne datent que, pour les plus anciennes, de la seconde moitié du 20ème siècle.
Rue Grande Nommé auparavant Grand Rue, cet axe était sans doute d'une certaine importance.
Rue de la Sabotière Cette rue était précédemment dénommée "Chasse" qui signifie impasse ou voie d'accès étroite. Elle relie le Chemin de Longpré à la Rue Grande. Aussi, on l'appelait parfois Rue de la Boraine en raison d'une famille issue du Borinage qui y avait élu domicile.
Rue Docteur Fontaine S'est appelée Rue Coqueloire jusqu'au 18 mars 1962. A cette date, le Conseil communal décida de rebaptiser la rue au nom du Docteur Fontaine. Celui-ci fut médecin de l'assistance publique de 1890 à 1955. Il décéda à l'âge de 94 ans en 1957. Coqueloire ou coqueilloire, coquemoire (bouilloire) était l'enseigne d'une auberge dont on a trouvé des traces dans les archives d'état dès 1622.
Rue Brun Culot Encore une rue multiséculaire. Elle portait le nom exotique de "Rue d'Amerlestocq" (1700). Cette appellation existe également à Saint-Sauveur, dans l'entité de Frasnes-les-Anvaing. Elle voudrait dire extrémité (culum en latin) obscure. On trouve à son extrémité est la ferme de la Tourette ou Gervoise devenue aujourd'hui le siège des établissements Paul Mahieu.
Rue des Juifs Il existe de nombreuses rues de ce nom dans la région. L'origine est très ancienne puisqu'elle est déjà citée en 1350. Valère Bernard donne les explications suivantes: "Certains auteurs, Hachez, de Bettignies, reproduisant l'annaliste Vinchant ont écris que vers le XIV ème siècle, certaines familles juives traquées de toute part, avaient été autorisées par le Comte de Hainaut Guillaume Le Bon, à séjourner ça et là, dans la région de Mons et d'Ath. Heupgen (...) ne comprenant pas qu'une autorité aurait pu créé cette faveur dans les villages, donne certaines explications, notamment qu'un juif ou une famille juive aurait pu résider dans cette rue et y donner son nom." Dans notre cas, nous opterons plutôt pour l'explication suivante: le hameau aurait accueilli une famille d'usuriers. Il faut savoir, qu'au moyen-âge, l'usure (prêter de l'argent avec un taux d'intérêts) n'était pas admise par l'Eglise; donc les juifs étaient les seuls à pouvoir jouer le rôle de banquiers. Il est également intéressant de souligner la disposition perpendiculaire à la voirie de nombreuses maisons (les plus anciennes) de la rue. A une certaine époque, les habitants payaient un impôt en fonction du nombre de fenêtres en façade; d'où la volonté de limiter l'exposition en façade du pignon de la maison qui ne comportait aucune ouverture.
Rue Royale Provient de l'appellation: "Chemin Royal du Bois de Lens". Ce nom apparut au milieu du 19ème siècle n'a pas d'origine précise. Avant que le Bois de Lens ne soit défriché au 18ème, ce chemin n'était qu'un sentier de desserte du bois. Le carrefour de cette rue avec la Rue de Bauffe forme la pointe située à l'extrémité nord du village. Le terme Bois de Lens est également utilisé pour désigner le hameau qui s'est formé après la déforestation. On a parfois appelé ce hameau "Bois dérodé". Actuellement, certains parlent également de la Manse en référence à une auberge, située au coin de la Rue Royale et de la Rue de Chièvres, qui a connu un fort beau succès dans les années 1980. Notons toutefois que l'essentiel de ce qui reste boisé est situé sur la commune de Jurbise et non sur celle de Lens (seulement 1/4 de la superficie boisée est sur Bauffe). Avant sa déforestation, le bois de Lens était nettement plus grand. En effet, Valère Bernard affirme que "le Bois de Lens s'étendait le long du Chemin de Chièvres et aboutissait à la Berquelette; au nord du territoire, il longeait le Chemin du Colroy (Rue de Bauffe) jusque la place de ce hameau. Cette rue, de part son aspect boisé et légèrement vallonné, est certainement une des voies les plus bucoliques du village. De plus, si on va en direction de Neufmaison, on arrive au Château d'eau d'où l'on peut voir par temps clair le clocher de l'Eglise de Chièvres ainsi que ceux des autres villages environnant jusque Brugelette. Le promeneur néophyte sera sans doute surpris d'entendre de nombreuses rafales de coup de feu en empruntant cette rue; c'est que pas loin de là se trouve le stand de tir de Bauffe.
Rue du Colroy, Petit Colroy Du nom du Hameau et de la Ferme du même nom (aujourd'hui propriété de Mr Christian Quintart). Colroy viendrait du latin coryletum ou du wallon colru, coru qui veut dire: bois de coudriers ou de noisetiers. Le suffixe oy marquerait la forme déformée de ces termes. Ou alors col-roi : pente raide ou descente. Étant donné que le hameau est en terrain plat, c'est la première hypothèse qui doit être retenue. Soulignons qu'il existait aussi une rue de ce nom à Jurbise.
Rue de Bauffe La rue de Bauffe se confond avec la frontière nord entre Herchies et Lens. Elle mène à Bauffe et forme avec la Rue du Colroy et le Petit Colroy le hameau du Colroy. Il y a encore quelques années, la partie de la rue située sur Lens s'appelait "Rue du Colroy".
Vieille Route de Lens Précédemment Vieux Chemin de Lens qui dans des temps très reculés portait le nom de "Pont Louvet" qui était en fait le Pont mitoyen des deux localités. Dans cette rue, près de l'étang jouxtant la Ferme de la Barberie (Ferme Botte), se trouvait encore en 1866 les quelques vestiges du Château du Sart. Les dernières traces du Château disparaîtront en 1878. Le seul visuel que nous pouvons avoir du Château est le dessin fait par un riverain qui voulait immortaliser le bâtiment avant sa destruction totale. Il n'est pas impensable que la Ferme de la Barberie fasse partie à l'origine des dépendances du castel.
Route de Lens La Route de Lens est l'un des tronçon de la N524 qui coupe le village de part en part. On appelait cette voie "Route de l'état de Baudour à Lens" ou plus simplement "Grand Route de Lens", à ne pas confondre avec "Le grand Chemin de Saint-Ghislain à Lens" qui est en fait le Chemin de Saint-Ghislain. Au numéro 1 de celle-ci, on trouve le Château Meurein ayant ensuite appartenu à la famille de Kemeter.
Rue de Chièvres Ce chemin pointe vers Chièvres et mène à la Ferme de la Berquelette à la limite du village avec Vaudignies. En 1240 on note déjà "supra viam que est ad Herchies apud Cerviam" (au-delà du Chemin qui mène d'Herchies à Chièvres). En l'empruntant, vous arriverez aux établissements "Vidts", dernier marchand de matériel et véhicules agricoles du village.
Chemin de Longpré Le Chemin de Longpré est très certainement l'un des chemins de terre les mieux conservés du village bien qu'il soit impraticable sur son dernier tronçon. En fait, il s'agit là du prolongement du Chemin de Condé jusqu'au centre du village. Notons que ce chemin longeait le verger de la ferme qui portait le même nom.
Rue des Forges Du même nom que la Ferme qu'y s'y trouve (ancienne ferme Auverlaux actuellement Misplomb). Cette rue est déjà citée en 1700. Le nom proviendrait d'une ancienne forge qui y aurait existé. Cela dit, il n'était pas rare que les plus grosses fermes de l'époque compte parmi toute les installation une forge. Cette dernière pouvait donc très bien être intégrée à la ferme Auverlaux.
Chemin de la Briqueterie Chemin de terre qui part de la Route de Lens près du cimetière en face du Chemin de Longpré. Le Chemin n'est guerre plus praticable aujourd'hui car il a été amputé de moitié en son milieu par les labours des fermiers. Le Chemin rejoignait le Chemin à joncs et se prolonger vers Lens en devenant la Rue de Barberie. Notons aussi que juste après le cimetière, le Chemin de la Briqueterie était coupé par la voie de Chemin de fer vicinale.
Rue de Franquegnies Dès 1300, on parle déjà de ce nom qui fait allusion à l'occupation d'Herchies par les francs. En effet, dans le champ portant le nom de "Couture de Franquegnies", le chanoine Puissant y aurait fait en 1901 une abondante récolte d'objet datant de cette période et, notamment des monnaies romaines et Franques. Donc Franquegnies voudrait dire "séjour des Francs". La forme Franquegnies pourrait également signifier propriété (-iacas: propriété de) de Francon (nom germanique). Notons qu'il existe plusieurs hameaux du même nom dans la province du Brabant wallon. La rue fut appelée un temps la rue d'Erbaut mais elle retrouva son nom originel lors de la fusion des communes en 1977.
Rue des Chats Du hameau du même nom. C'est par cette rue que l'on arrive au Chêne à Clous. Anciennement, cette rue portait le nom de Robersart (1750).
Chemin à Joncs Du même nom que la plante qui pousse en terrain humide. En effet, il y a 3 étangs à proximité de cette rue. Au milieu de la rue, on trouve une chapelle qui a été refaite en 2008 après avoir été dégardée.
Rue de la Barberie Ce chemin de terre presque disparu aujourd'hui est en fait le prolongement du Chemin de la Briqueterie. Il relie le Chemin à Joncs à la Ferme de la Barberie ou Ferme Botte. Une petite partie du chemin forme aujourd'hui une impasse où quelques maisons sont hérigées. Barberie proviendrait du latin barba- : du lieux boueux ou de la gerbe; et de -aria: terre. De cette manière, Barberie signifierait : terrain boueux.
Rue de Saint-Moulin Cette rue était connue anciennement sous le nom de Rue de Rouge Puit en référence à la ferme du même nom; une des plus ancienne d'Herchies. Un brin de romantisme nous conduirait à voir cette toponymie dans un crime, un massacre rappelant la couleur du sang. Malheureusement, la réalité est moins romancée. Rouge Puits viendrait d'un dénommé Roger Dupuis qui en patois se dit Puche d'où Rogier Puche donnant par la suite Rouge Puits. L'appellation de Saint-Moulin est plus tardive. Elle provient du nom que l'on donna à la Ferme de L'agasse (Agache qui veut dire pie en patois), une des plus belle du village. Les de Saint-Moulin sont une famille très ancienne originaire de Soignies qui entrent en possession de la Ferme de l'Agasse par le mariage de Jean-Baptiste de Saint-Moulin et de Bernardine Paternostre le 9 décembre 1794. Cette famille s'inscrira définitivement dans les mémoires herciniennes puisque de 1882 à 1911, Louis et Ursmar de Saint Moulin seront d'ailleurs successivement bourgmestre.
Rue de Gipleux Cette rue relie la Ferme du même nom à la Ferme de Saint-Moulin. La Ferme de Gipleux est une des plus importante d'Herchies. Elle a été propriété des Comtes d'Egmont durant leur "règne" sur Herchies. En 1634, la superficie de l'exploitation couvrait quelques 137 hectares. C'est actuellement la propriété de la famille Dutrieux. On trouve sur le porche une clé datée de 1743 et un blason aux armes du comte du Hainaut. A proximité de la Ferme Del Saux, se trouve le col du même nom immortalisé par un panneau offert par le club cyclotouriste Audax de Mons. Il s'agit là en effet de l'un des points culminants du village mais à quelques encablures de là on retrouve une altitude supérieure au Bois de Soignes (87,5m). En fait le véritable point culminant est situé dans le Bois de la Haye à la limite de Baudour près du chemin de terre prolongeant la Rue du Bois de Baudour (plus de 90m). Hors, on croit souvent à tort que le point culminant est lelieu dit de la Motte (Château d'eau) qui a seulement une altitude de 85m au-dessus du niveau de la mer.
Rue Gernante On ne connaît pas l'origine de ce nom même si l'on sait que l'on disait "gernangle" par le passé. On sait aussi que Joseph Dincq, Biritt' d'Ercies, habitait cette rue.
Chemin de la Tachenière Également appelé Chemin des Batteries en mémoire de plusieurs campements militaires qui s'y trouvèrent au XVII et XVIIIème siècles.
Rue du Long Aulnois Précédemment appelée Chemin du Bois de Bray, la rue du Long Aulnoy a pris le nom du hameau de sept fermes qui le compose. On notera près du bois des Fichaux le Château-ferme Marousé ou Marouzet dont le nom est également présent à Braine-le-Comte. La signification probable est petit lieux marécageux. Dans cette rue, nous sommes à l'extrême ouest du village vers Neufmaison. Le chemin de fer de Saint-Ghislain à Ath passait non loin de là. Le promeneur attentif devinera le tracé en se rendant vers Neufmaison. Le long aulnois est à la base un endroit plantés d'aulnes situé au loin. Dans beaucoup de village de la région, on retrouve une rue de l'aulnois ou de l'aulneraie.
Rue du Fort-Mahon Le mystère plane sur l'origine de ce nom. On sait qu'il en existe également une à Jemappes où un certain Monsieur Mahon avait la responsabilité de gérer un four à pain coopératif. On peut supposer mais sans aucune certitude que le nom serait alors un dérivé de "Four Mahon". Vers 1860, cette rue faisait partie de la Rue Petite.
Rue du Bois de Soignes La Rue et la Ferme du Bois de Soignes tirent leur appellation de l'ancien Bois qui s'étendait sur une superficie d'environ 10 hectares aux alentours du Col Del Saux. Évidemment, cette partie boisée a disparu depuis bien longtemps. Valère Bernard suppose à cette égard que "les vestiges d'une fôret appelée de nos jours le Bois de Soigne, à la limite ouest d'Herchies, forment le reste dans nos régions de l'antique Fôret de Soignes qui borde les faubourgs de Bruxelles". Cette explication semble quelque peu naïve. Dès lors, l'hypothèse consistant à trouver l'origine de cette appellation de "Soignes" dans le terme germanique -sunia (porcherie), semble plus probable. Le bois pourrait ainsi tirer son nom d'une porcherie qui aurait existé dans ses environs.
Chemin Sauriau Ce chemin de terre proche du hameau du Colroy a sans doute pris le nom d'un ancien riverain. Il est aussi appelé le Vert Chemin. C'est à proximité de ce chemin que se trouvait le tir de DCA durant la seconde guerre mondiale.
Chemin de Saint-Ghislain Cet axe traverse la commune de part en part et est certainement l'un des plus anciens chemins d'Herchies. Il portait précédemment le nom de Grand Chemin de Saint-Ghislain à Lens. Malheureusement, le chemin n'est plus très applicable à partir de la Ferme de Saint-Moulin car à partir de là, la chaussée devient un chemin de terre coupé en de nombreux endroits. En partant de la Rue Grande en direction de la ferme de Saint-Moulin, on peut apercevoir sur la droite une butte de terre recouverte d'herbe. C'est là que se trouvait, le Grand Moulin du Comte d'Egmont. Le moulin à vent le plus important de l'histoire du village.
Avenue du Château d'Egmont Cette rue portait le nom de Rue du Vieux Château avant que le Conseil communal du village décide de la renommer : "Rue du Château d'Egmont "avant qu'elle prenne le nom définitif d' "Avenue du Château d'Egmont". Il s'agit de la voie d'accès à l'ancien château féodal des Comtes d'Egmont et de Berlaymont aujourd'hui occupé par les moines du Prieuré Marie-Médiatrice.
Rue de Condé Apparaît déjà au XVIIème. Il existe de nombreuses rues de ce nom dans les communes voisines comme Baudour ou Sirault mais on ignore toujours quelle influence à eu cette ville française de Condé-sur-Escaut sur nos régions.
Les sentiers et chemins oubliés Beaucoup de rues et de piedsentes (sentiers en patois) ont disparu. Voici une liste non exhaustive des chemins et sentiers qui ont disparus aujourd'hui: Chemin de l'Horbette, de la PLanquette, Pire de Faux, de Montauban, su Carreau, de la Fraite à pauvre, de Castagnies, Melioribus, de l'Arquaa, Marie Piraux. Sentier de Chièvres ou Voie de la Chapelle (1650), de la Queue au Bois de Lens (1650), Ruelle Charles Paul (1735), du Curé ou du Rabot (1680), des Forges (1680), de Mons (1655), Beaurain (1750), de Messe (1680), de la Maladrie (1613), de z'naux (1700), de Bauffe (1650).
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