Les Fermes

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La Ferme du Rouge Puits (Rue de Saint-Moulin)

La ferme du Rouge Puit est la plus ancienne ferme connue du village. Elle est déjà citée en 1219. 

Hormis certains murs de fondation, il ne reste plus rien des premières pierres de l'édifice. Le bâtiment actuel, situé à la Rue de Saint-Moulin, aurait été rebati il y a un peu plus de 200 ans. Selon un document du conseil souverain du Hainaut, le propriétaire de l'époque fut autorisé au début du XIXème siècle à reconstruire une nouvelle ferme à l'emplacement des vieux bâtiments, et à établir une briqueterie à cet effet. NB: Autrefois, les briques étaient fabriquées à partir de l'argile trouvé sur place.  

Le nom particulier de cette ferme a donné lieu à travers les époques à des interprétations quelque peu farfelues. En effet, le terme rouge a évoqué chez certains la couleur du sang. L'origine du nom proviendrait selon eux d'un crime où le sang aurait coulé. La vérité historique est beaucoup moins tragique puisqu'il s'agirait tout simplement du nom d'un des propriétaires de la ferme. Dans une charte de l'abesse de Ghislenghien datant de 1218, un certain Roger Puch est mentionné. Un siècle plus tard, en 1334, dans une charte des Trinitaires de Lens, on trouve la phrase : "Neuf vingt verges de terre gisant entre Rogier Puch et la maison Tripot". Le nom de Roger (ou Rogier Puch) est alors utilisé comme nom d'un lieu-dit. Ce qui se confirme en 1482 puisqu'un acte de l'échevinage indique "au lieu condist Rouge Puich". Finalement, Rouge Puits serait simplement la déformation du nom de Roger Puch devenu au fil du temps un lieu-dit où se situe la ferme actuelle.    

 

Depuis 1980, cette ferme est devenu une résidence appartenant à Mr BIGART.  

 

La Ferme du Fief de Grez ou de Malgarni ou Zidore 

(Rue de Saint-Moulin et du Bois de Soignes)

Cette très belle ferme quadrilatère est déjà mentionnée en 1445 comme habitation d'un certain Colart Blocquaus demeurant la cense Malgarni proche du Bois de Baudour. En 1480, le nom de Fief de Grez apparait dans les actes. La cense appartient à ce moment à la famille Norchain ou Noirchain puis elle passe à Quintin Gillokin. En 1717, le Fief qui couvre 82 bonniers (NB: 1 bonniers= 1ha 11a 58ca), est occupé par la famille Mahieu jusqu'en 1870. Durant une partie de cette période, le Comte Cornet d'Elzius de Mons en sera propriétaire. De 1870 à 1994, c'est les membres de famille Dramaix, branche des Zidore du spot d'Isidore Dramaix, qui occuperont les lieux. En 1995, Mr et Mme Frédéric Leurident-Pottiez achètent la proprété au Comte Gustave de la Roche de Bruxelles et y développent leur exploitation agricole. Les travaux et restaurations effectués par le couple ont rendu aux bâtiments toute leur splendeur passée.

Notons la remarquable charpente de la grange qui prouve que rusticité peut rimer avec esthétisme. 

La Ferme de Jipleux (Rue de Gipleux)

Le porche de la Ferme de Gipleux

Aussi orthographiée Gipleux, Jupleu ou Juppleux, cette ferme a toujours été l'une des plus importantes du village. Elle fut logntemps la propriété des Signeurs d'Herchies.

Un document de 1480 mentionne déjà cette ferme de "Juppleu" comme la demeure d'un certain Adrien Escouvé dit Gillemard. En 1604, Mahieu Dubois est le censier de Juppleu. En 1620, l'occupant est le maïeur d'Herchies: Jean Pleutin. En 1634, le Comte d'Egmont mit la ferme en adjudication et le preneur fut Jean Daumerie.  Tout comme le fut nos régions aux XVII et XVIIIème siècle, la ferme fut pillée et saccagée à maintes reprises lors des différentes guerres, notamment par les troupes françaises. En 1649, Jean Daumerie demande l'autoristaion à la Cour souveraine de Sa Majesté de faire des réparations de la ferme suite au passage des troupes de Mazarin. En 1681, nous trouvons Jean Crulay comme propriétaire. En 1784, le ferme est occupée par Jean-Baptiste Berland qui fut l'une des dernières personnes a être entérées dans l'église.

Après la révolution française, la ferme fut vendue le 24 germinal de l'an VII (13 avril 1799) lors de la confiscation des biens nationaux. Elle fut acquise avec ses 82 bonniers de terres à Henri Derkenne de Mons pour 24.100 francs. Ce monsieur était en fait un homme de paille du Comte d'Egmont. Le 9 avril 1825, elle devint la propriété de Benoit Crombez. Le 17 juin 1897, son héritière, Madame la Comtesse de la Baume Pluvinel-Crombez, la vendit à Charles Bara, industriel de Tournai.

La ferme fut occupée jusqu'en 1950 par la famille Populaire à laquelle la famille Dutrieux succéda. Cette famille en est toujours actuellement propriétaire et cela pour la 3ème génération.

 

Cette ferme dont la silouhaite découpe la campagne environante est intéressante à plus d'un titre. La vaste cour en carré où est érigé un puit est typique des fermes quadrilatères de la région. Le magnifique porche où l'on peut voir le blason avec les armes des comte de Hainaut date de 1743. Notons également les annexes de 1765 ainsi que les étables avec baies de type tournaisien. En continuant vers la ferme du Brocart, on longe la marre aux canards où le bétail pouvait autrefois venir s'abreuver.

Le corps de Logis de la ferme de Gipleux

La Ferme de Long-Pré ou de Lompret (Rue Grande)

Dans la plupart des autres actes traitant de la ferme, on parle généralement de Long-Pré qui veut dire simplement : prairie qui s'étend en longueur. Le nom de la ferme de Lompret proviendrait du nom de l'un de ses propriétaires. Dans un document de 1535, on parle "du seigneur de Lompret" et un autre de 1672 traite de "Monsieur Lompret, noble seigneur de Lompret". En cette années 1672, la ferme des Long-pret (sic) appartient au sieur Claude de Namur, Seigneur de Jonquière, de Villers-Potteries, et en 1680, le propriétaire de la "Cense de Lompret" est le Baron de Lonchin, Seigneur de Flémal. A ce moment, c'est Martin Mahieu qui l'exploite.  En 1759, l'occupant est Philippe Marbais ou Demarbaix. Au début du XIXème siècle, la ferme appartient à Thérèse de la Roche. Elle vend cette propriété le 8 mai 1811 à Jean-Joseph Mahieu qui en était le locataire. La ferme restera la propriété des Mahieu jusqu'en 1983, le dernier des Mahieu étant Maurice Mahieu, président du CAP d'Herchies en 1953. La famille Mahieu occupe donc la ferme durant 174 années. Depuis 1985, les propriétaires sont Mr et Mme Boutique , constructeurs de grues, de Saint-Ghislain. La batisse sera magnifiquement restaurée dans le courant 2008. 

La ferme de Lompret

La Ferme de l'Agasse ou de Saint-Moulin (Rue de Gipleux et de Saint-Moulin)

La cour intérieure de la ferme de l'Agasse

Cette ferme a été l'une des plus importantes de la région. Elle est déjà citée au début du XVIIème. Précédement, cette ferme se serait appelée "La Cense de Locre", nom que l'on retrouve déjà en 1561. En 1671, la famille Paternostre en devient propriétaire. En 1774, les Etats du Hainaut imposaient Adrien Paternostre pour sa ferme avec 84 bonniers 11 chevaux et 9 vaches. La famille Paternostre garda cette ferme durant 123 ans. Le 9 décembre 1794, Bernardine Paternostre épousa Jean-Baptiste de Saint-Moulin. Cette famille fut propriétaire de la ferme durant 207 ans. En 1989, une séquence de l'émission "Jour de Guerre" de Mr Losignol y est tournée. 

En 2001, Mr et Mme Ghesquière en rachètent la ferme. Leur fils, Olivier, y cultive du miscanthus à titre expérimental. Voir le reportage de télé MB - http://www.telemb.be/content/view/1565/

La Ferme de la Berquelette (Cemin de la Berquelette)

Cour de la ferme de la Berquelette

D'après le Chanoine Puissant, le terme Berquelette voudrait dire petite barque. Sans doute qu'à cet emplacement, une barque permettait le passage de la Petite Hunelle toute proche. D'ailleurs en 1650, on cite la Cense de la Biécelette "proche de la rivière Hunelle et des Sarts d'Augenies (Vaudignies)"

Cette ferme est déjà citée en 1561, Georges Malapert de Mons en est alors propriétaire. En 1687, survient le décès de Charles de Launoy, censier de la Berquelette. En 1709, c'est au tour de Jacques de Bay de décéder alors que la ferme lui appartient. En 1774, Nicolas de Bay a en sa possession une ferme avec 40 bonniers, 7 chevaux et 21 vaches. Elle est ensuite occupée par les frères Robette.

Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la ferme était entourée par le Bois de Lens, qui fut défriché progressivement.   

En 1953, la propriété formait un bloc de plus ou moins 70 hectares dont le chef d'exploitation était Marcel Cammaert. En 1957, elle passe dans les mains de Mr et Mme Delputte alors qu'elle appartient toujours à Mr Henry Duchateau-Duez d'Ixelles. 

Actuellement, la Berquelette, devenue la propriété de Mr et Mme Delputte, est l'une des plus grosse exploitation agricole du village qui compte plus de 200 hectares. 

Notons que l'extérieur de la ferme a été complétement modifié et que seul la cour intérieure à conservé sont aspect d'antan. 

Sur l'un dessus de porte de la cour intérieure, on peut contempler une pierre bleue gravée en 1741 portant l'inscription : "Contemplez pecheurs la Face de Votre divin Sauveur 1741". 

La ferme des Forges

La Ferme des Forges (Rue des Forges)

Déjà connue en 1660, elle a appartenu pendant 310 ans à la famille Auverlaux. La famille Misplon-Dramaix en est actuellement propriétaire. Cette ferme est toujours en activité. 

La Ferme Del Saux (Rue de Gipleux)

Située sur les hauteurs du Bois de Soignes, la ferme Del Saux est déjà citée en 1660. En 1721, elle appartient à Etienne Paillot, brasseur à Herchies. Ensuite passée à la famille de Nieuwenhove, de Malines, elle fut acquise le 16 avril 1908 par Gabriel Pagnon dont la patite fille, Mariette Pagnon veuve Leurident en est toujours propriétaire. La ferme a été entièremeent reconstruite et est devenue une habitation. 

La Ferme du Colroy (Rue de Bauffe)

La ferme du Colroy dans les années 80 alors qu'elle était encore chaulée

Comme la ferme de Gipleux, la ferme du Colroy est une ferme seigneuriale. En effet, dans les comptes de la Pairie de Lens, on retrouve en 1679, la maison ou cense du Colroit ou Colroy. A cette époque, les fermiers étaient Jacques Legrand puis Quintin Corbier. Au siècle suivant, la ferme est occupée par la famille Berland. En 1708, une partie de la ferme de La Bruyère à Lens fut attachée par les Seigneurs de Lens à la ferme du Colroy. Lors de la révolution française, la ferme était occupée par les frères Robette. Ensuite, elle passa aux mains de la famille Lefèbvre-Duez de Tournai mais occupée par la famille Quintart, propriétaire actuel, qui la cultivait avec 40 hectares de terres et de prairies ainsi que 25 hectares de la ferme de la Forestrie. Au temps de la splendeur des Comtes d'Egmont les fermes du Colroy , de la Bruyère et de la Forestrie ne devaient former qu'une seule et même exploitation. 

La Ferme du Bus ou de Franquegnies (Rue des Franquegnies)

Cette très ancienne ferme tire son nom de celui de ses propriétaires d'origine. D'après les registres de la paroisse, est décédée en 1681, Anne Durant, mère du nouveau censier du Bus. L'appelation de Franquegnies proviendrait de l'occupation de l'endroit par les Francs. En 1782, la propriété est définie comme suit: "la maison de cense avec ses dépendances, appendances, le tout d'une contenance d'environ 9 bonniers 50 verges proche du vivier dit Moulry". Ce vivier n'est autre que l'actuel étang de la Planche-qui-bout ou du Mouligneau. 

La famille Lefebvre en fit l'acquisition vers 1800 et l'occupèrent jusqu'au 30 avril 1892. A cette date, la ferme passe par mariage à la famille Mahieu. Edourad Mahieu la vendit alors à la famille Robette dont Michel Robette est le propriétaire actuel de la ferme. Cette ferme et ceux qui l'occupèrent furent toujours liés au Chêne à Clous puisque l'arbre fétiche se trouve sur les terres de la ferme du Bus. 

Les pierres circulaires encastrées dans le portail d'entrée proviennent du chateau renaissant détruit par les français en 1660 (Fonds Pérot). A noter, la magnifique tour colombier en brique. 

La Ferme de la Tourette ou Gervoise (Route de Baudour)

Les actes scabinaux nous apprennent que le 17 avril 1753, Benoit Emmanuel de Beyne vendit la cense de la Tourette, qui comptait alors 18 bonniers de terre, à Philippe Antoine Gauquier, fermier à Wodecq. Il fit construire le calvaire du village vers 1770/1780. L'une de ses filles épousa Benoni Gervoise, originaire d'Horrues qui fut maïeur plus de 40 ans avec la particularité d'avoir exercé son mandat sous trois régimes différents (français, hollandais et belge). C'est lui qui donna son nom à la ferme. Le 4 février 1852, par Aurélie Gervoise, la ferme passa à Louis Ange Populaire. Par héritage, elle devint propriété de la famille Mahieu dont Pol Mahieu est l'actuel propriétaire. La ferme a été transformée en plusieurs résidences. 

La Ferme de Barberie (Vieille Route de Lens)

Appartenant à l'avocat Servais de Mons et occupée par la famille Botte, l'histoire de la ferme se confond avec celle du chateau du Sart qui était juxtaposé à la ferme. Ce chateau construit au début du 18ème siècle, fut habité par la famille de Milot, prévots du Comte d'Egmont, et ensuite par les barons du Sart et de Royer. Le château fut démoli en 1878. 

La ferme est devenue une superbe demeure. Bien que la cense ne soit plus en activité, les occupants actuels ont aménagés derrière les anciens murs plusieurs écuries. 

La Ferme des Attaques (Rue des Juifs)

La ferme des Attaques

Le 14 février 1778, le Baron de Lingé de Bruxelles vend à Jean-François Hennuyez, une maison de ferme dite cense des "astaques". Au début du XIXème siècle, la ferme appartient à la famille Brouez puis à Mr Camille Bette de 1926 jusqu'en 1961. A cette date, la ferme est reprise par Roland Alleweireld et son épouse Jeanne Devrière de Warneton. En 1993, Roland cède progressivement l'exploitation à sa fille Fabienne épouse de Paul Steyart. En 2006, leur  fils Cédric Stéyart devient exploitant de la ferme au sein d'une association mère-fils. 

Dans le mur extérieur, une chapelle est encastrée. Il s'agit de l'ancienne chapelle Notre-Dame aux fleurs qui était située à l'origine au milieu du sentier qui reliait le bois de Lens à la place d'Herchies. Lors de la suppression de ce sentier, la chapelle fut déplacée à la Ferme des Attaques. 

La Ferme du Brocart (Rue de Condé)

La ferme du Brocart

Le nom provient de ses anciens propriétaires. Le chassereau des tailles pour 1743 dit qu'Erasme Brocart est imposé pour son occupation, Champ du Moulin, en ce compris le "rapport du Grand Moulin du Seigneur d'Egmont". En 1953, le propriétaire était Georges Delzandre. Actuellement, la ferme est occupée par Madame Marguerite Delzandre-Brunet. 

A proximité de la ferme, on peut admirer un superbe spécimen de saule pleureur qui est d'ailleurs sur la liste des arbres remarquables de Wallonie. 

Les Fermes du Pas (Petite et grande Vacresse)

Il en existe deux dépendant des successions des frères et soeurs Decroly qui les avaient achetées lors de la vente des biens nationaux. L'une à la Grande Vacresse (Rue de Vacresse) ayant appartenu à Robert Fricq et appartenant actuellement à sa patite-fille, Mme Lacroce; et l'autre, appartenant à Monsieur Etienne Desmet qui l'exploite toujours. 

La Ferme Destray (Rue de Saint-Moulin)

Cette ferme est déjà reprise sur les cartes du Comte Ferraris, établies sous les Pays-Bas autrichiens. Elle est donc antérieure à 1780. Elle est restée longtemps la propriété de la famille Jacques puis a été reprise par Jules Dramaix-Aubry. Actuellement, elle est la propriété d'Omer Dramaix. 

La Ferme du Planty (Rue Royale))

Cette métairie comme la plupart des bâtiments de cette rue a été bâtie début du 20ème siècle après le défrichement du Bois de Lens. Initialement, elle comptait 13 hectares de terres. Elle fut achetée par Charles Michelet, industriel à Jurbise, qui l'agrandit et y ajouta 25 hectares supplémentaires. Ces nouvelles terres provenaient des Hospices Herset à Gozée (Abbaye d'Aulne). Elle appartient aux héritiers Michelet et est actuellement occupée par Bernard Lannoy, petit-fils de Gustave Lannoy, premier Lannoy à habiter là. 

La ferme du Carreau

La Ferme dite Chateau Marousé (Rue du Long Aulnoy)

En 1850, cette batisse appartenait à félicien Marousé, médecin à Péruwelz, d'où sa dénomination. Ensuite elle devint propriété de la famille Delzandre, actuellement Edouard Dramaix-Delzandre en est le propriétaire. 

La Ferme du Carreau (Rue Royale)

Cette très belle ferme jouxtant le chateau d'eau fut complétement reconstruite par Gustave Dramaix à l'emplacement d'une métairie ayant appartenu vers 1850 au Comte Coghen de Bruxelles, puis à la famille Hayois de Bauffe. Le nom de ferme du Carreau se trouve déjà répertorié au début du 19ème.

Les autres fermes

Herchies compte bon nombre de fermes ou d'anciennes fermes mais elles n'ont pas une histoire aussi illustre que celles qui viennent d'être citées. Toutefois, si elles n'ont pas marqué l'histoire, elles peuvent surprendre le promeneur par leur charme issu de leur simplicité et de leur candeur. Citons en vrac, les fermes de La Couronne, de Belle-vue ou du Grand Fieu.

 

D'autres, n'ont pas eu la chance d'arriver jusqu'à notre époque. Un héritage dilapidé certes mais que nous pouvons rappeler à la mémoire de chacun : La ferme du Plouyt, presque démolie, mentionnée en 1552; les fermes de la Grande et de la Petite Horbette se fesant face aux confins d'Herchies et de Baudour à la Jardinière; la ferme Tondeur à la Rue Petite; la ferme de Montsemets au Vieux Trou, la cense de Gastagnies occupée de 1608 à 1617 par Guillaume Mahieu, maïeur d'Herchies.

 

Evidemment, le nombre de fermier est en net recul et les anciennes fermes en carré ne répondent plus aux attentes de l'agriculture moderne. Ce sont là des faits qui ne présagent rien de bon pour le paysage de notre campagne. Mais nous voulons croire et espérer qu'à l'avenir, les fermes multiséculaires du village tombent entre les mains de propriétaires respectueux du labeur de ceux et celles qui ont vécu derrières leurs murs.