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Les Médecins | Les Pharmaciens | Les Sonneurs de cloches |
Les Commandants de Gendarmerie | Les Poètes et chanteurs locaux | Les Curés |
Les Médecins retour Les gens du village ont connu un certain nombre de médecins. En voici la liste: Au XVIIIème siècle
En 1750
Vers 1800
Vers 1850
Arrivé en 1895
Vers 1940
En 1961
En 1976
En 1977
En 1996
En 1998
En 1999
En 2004
En ce qui concerne la médecine vétérinaire, le village connut Louis Mercier, Joseph Fontaine et Jules Ladeuse décédés respectivement en 1855, 1909 et 1937. On peut également citer Christian Languedries, époux de Claudine Theys (pharmacienne); il était spécialisé dans les inséminations artificielles. Les Pharmaciens retour Tout comme les médecins, il y eut un certain nombre de pharmaciens au village: Au XIXème siècle
Le plus renommé des pharmaciens fut très certainement:
Vers 1993, une nouvelle pharmacie, dite du Rabot, est construite à la Rue d'Erbisoeul. Mais il s'agit d'une pharmacie de chaîne dirigée par un gérant. Les Sonneurs de cloches retour Il y eu très longtemps des sonneurs de cloches et notamment la famille Brunin - pendant plus de deux siècles - dont le dernier à sonner les cloches fut Henri Brunin. Il sonna les cloches la dernière fois le 31 décembre 1964. Un de ses aïeuls, Hippolyte Brunin, sonneur pendant 76 ans se souvenait avoir entendu que jadis, un guetteur se trouvait au clocher. Il était muni d'une lanterne et sa mission était de renseigner les voyageurs égarés et parfois de les héberger. Henri Brunin fut remplacé par Julien Mauroy jusqu'à l'électrification des cloches en 1985. Notons que dans le porche de l'église on peut encore voir les trous par où passaient les cordes permettant d'actionner les cloches. Les Commandants de Gendarmerie retour Le 14 août 1919, une brigade de gendarmerie est créée par Arrêté Royal. Les locaux furent installés dans l'ancien château du Notaire Bernard à la Rue de Franquegnies (la bâtiment est toujours appelé de nos jours la Gendarmerie). Sept commandants et un adjudants vont se succéder jusqu'en 1971 à la tête de la brigade.
Ensuite, la brigade fut rattachée à celle de Lens. Une brigade canine fut installée quelques temps à Herchies avant qu'elle ne soit elle aussi transférée à Lens. Les Poètes et Chanteurs locaux retour Herchies a toujours compté bon nombre de chanteurs, compositeurs et poètes locaux vantant les qualités de notre beau village et de ses habitants par de formidables compositions. Aujourd'hui, leur notoriété est toujours de mise. En effet, qui ne connaît pas el Canchon d'Ercies ou la chanson des jeunes gens?
Le plus prolifique de nos "artistes" locaux est sans nul doute Charles Delor dont le pseudonyme était Charles Roled. Né le 18 septembre 1859 à Baudour, il vient s'installer de Oeudenghien à Herchies comme pharmacien le 5 août 1887. Trois mois plus tard, il épouse Melle Delcroix à Wodecq (le 16 novembre). Il décèdera le 6 février 1951 à l'âge honorable de 93 ans. Durant son "séjour" hercinien, le pharmacien va écrire aussi bien des poésies en langue française - tels que J'ai vingt ans - La grande Cantate à la centenaire d'Herchies - Ode à Emilie - Le rieur - Ode à nos déportés,... - ainsi que de savoureux morceaux en patois local - comme l'Canchon d'Hercies (encore chantée aujourd'hui) - L'capiau buse - L'fontaine Loquet - Vive Charlotte - L'décoration d'no mayeur - "Maman, faites mé n'riboche - El bière dou pays - El quêne à claus - L'arb' de la Liberté -,...
Victor Delplanque est né le 9 juillet 1867 à la Rue du Calvaire. Il fut correspondant attitré pour le journal folklorique borain "le farceur" (ce qui explique que ses oeuvres ne sont pas écrites en pur patois hercinien étant fortement influencé par le borain). Il quitte Herchies le 15 août 1890 pour Ixelles. Mais cet exil ne l'empêche pas d'écrire deux piécette en patois d'Herchies: "Toine el Marichau" et surtout "Birite d'Ersie". A ce titre, il faut souligner que Victor Delplanque a connu Biritt' de son vivant.
Celui a qui revient la palme de la meilleure chanson d'Herchies est très certainement Jules Gilgean qui est l'auteur de la Chanson des jeunes gens d'Herchies. Cette chanson, écrite vers 1920, est devenue au fil du temps l'hymne que tous les herciniens de souche ou de cœur connaissent sur le bout des doigts. Le texte est assez fédérateur puisqu'il traite des qualités des habitants des différents hameaux du village. Jules Gilgean est né le 6 juin 1895. Époux de Marthe Delaunois (dite du Camoussé), il habitait à la Rue du Culot (devenue Valère Letot). Il est décédé le 7 février 1939.
Le père (1898-1982) et le fils (1926-2000), tous deux agents des postes et habitants de la Rue du Bois de Baudour, ont co-écrit la chanson "Les Spots d'Ercies" vers 1945. La chanson reprend sur un air entraînant les différents sobriquets du village. Jacques, qui fut président du Comité des Fêtes de 1978 à 2001, ajoutera un quatrième couplet en 1996.
Louis Brulard (1908-1991) fut instituteur des Écoles communales de Herchies-Vacresse de 1928 à 1941 puis instituteur en chef de Herchies-centre de 1942 à 1964. Époux de Marie-Louise Dumenil (dit du soleil), il habitat la maison du maître d'école à la rue des Écoles puis il déménagea à la Rue Docteur Fontaine. En 1983, il écrit une chanson en patois: "Arons-nous en carrière?" en réaction au projet des cimenteries d'Obourg d'implanter des carrières d'extraction de pierres sur la partie nord-est du village.
Né le 31 mai 1951, Jean Chasse est artiste-peintre et professeur à l'Académie des Beaux-arts et des Arts décoratifs de Tournai. Il habite à la Rue des Écoles. Il est le petit-fils de Henri Brunin qui fut le dernier sonneur de cloches de la famille Brunin (1964). Tout comme Louis Brulard, il écrit en 1982 une texte en réaction au projet des Carrières: "Ercies n'est nî co more"l'étédez bî!!! Les Curés retour Au village (Herchies-centre)
Le père Lejeusne est né à Dour le 27 juillet 1759. Après avoir terminé ses humanités au Collège de Houdain à Mons, il entra dans l'école des Carmes Chaussés sous le nom de père Nazaire de Saint-Victor (1777). Terminaire et médiationnaire des Carêmes au Couvent de Wavre, il prêcha pendant quinze ans dans les diocèses de Cambrai, Namur et Liège. La tourmente révolutionnaire ayant supprimé les institutions religieuses, il retourna à Dour, où il fut nommé vicaire. Désigné en cette qualité à Ghlin en 1807, il obtint en 1809 la cure d'Herchies où il mourut le 16 juin 1837. Sa pierre tombale est encastrée dans le mur de l'église, derrière le choeur.
Né au Roeulx le 1er juin 1808, ordonné prêtre en 1832, il fut aussitôt vicaire de Braine-le-Comte. A peine âgé de 27 ans, il se vit octroyer la cure de Rebaix. En 1837, Monseigneur Delplancq le nomma à Herchies. A son arrivée, la paroisse se trouvait dans un état lamentable à tous points de vue. Un manuscrit de l'abbé Brichant laissé à la Cure d'Herchies, montre les difficultés qu'il rencontra et les démêlés qu'il eut notamment avec Antoine Gervoise, Bourgmestre de l'époque. L'abbé Brichant avait protesté publiquement contre l'habitude qu'avaient prise les jeunes filles qui portaient les statues des saints aux processions de se rendre dans les cabarets et de s'y livrer à des "orgies épouvantables" (sic). Le Bourgmestre s'en mêla et, le jour de la Sainte Barbe 1838, à l'issue d'une messe demandée par les ouvriers d'Herchies, le curé fut reçu par une décharge de fusil et dût passer pour rentrer à la cure entre deux rangées d'hommes armés qui joignaient leurs cris au son de quelques tambours et d'une grosse caisse. Néanmoins, grâce à son tact, à son dévouement et à sa générosité envers les pauvres, l'abbé Brichant parvint à reconquérir l'estime de ses paroissiens. On lui doit notamment: la restauration de l'église, l'édification du clocher actuel, l'installation du cimetière,... Après avoir exercé un ministère fécond pendant 35 ans, Mr Brichant décéda à Herchies, le 6 juin 1872 après avoir fondé des obits à desservir en son église.
Curé d'Herchies de 1872 à 1874 puis transféré à Hollain.
Curé d'Herchies de 1874 à 1879 puis transféré à Everbecq.
Curé d'Herchies de 1879 à 1884 puis transféré à Marchienne-au-Pont.
Curé d'Herchies de 1884 à 1888 puis transféré à Erquelinnes.
Curé d'Herchies de 1888 à 1894 puis transféré à Roisin.
Après avoir officié à Herchies de 1894 à 1899, il est transféré à Hautrage.
Après son ministère à Herchies de 1899 à 1907, il prit sa retraite à Soignies, sa ville natale.
Il fut curé de la paroisse Saint-Martin. L'abbé décéda à Beclers où il s'était retiré.
Curé d'Herchies de 1910 à 1933, il est décédé à Barry, où il était né.
Né à Boussu-lez-Walcourt le 17 décembre 1888, il fut Curé de Sautin et directeur des Oeuvres des Doyennes de Beaumont et de Chimay. Dès son arrivée à Herchies en août 1933, il s'attache à améliorer l'église du village. On lui doit notamment les vitraux, la mise en place d'une nouvelle cloche après la guerre ou encore le placement de lambris recouvrant les murs intérieur de l'église. Dans l'échange épistolaire de 1951 entre les franciscaines de Manage et le curé, on peut lire ceci: "Chaque famille de la paroisse était la sienne; combien il les aimait; son dévouement pour elles était sans borne. Petits et grands, riches et pauvres, pratiquants et non pratiquants, tous étaient l'objet de sa sollicitude. Nul ne pourrait compter les services qu'il a rendus. Il est mort à la tâche et ses paroissiens le pleurent sincèrement."
Il naquit à Anvaing le 3 février 1916, Professeur au collège Saint-Vincent à Soignies, puis vicaire à Quiévrain, il fut transféré à la Cure d'Herchies, le 1er avril 1951. Grâce à sa serviabilité, les paroissiens s'attachèrent directement à leur nouveau curé. Malheureusement, il nous quitta le 20 août 1951 à peine 6 mois après son arrivée à Herchies.
Né à Tournai, le 16 février 1908, il est désigné curé d'Herchies le 31 août 1951 alors qu'il était en fonction à Bauwelz. Il quitte Herchies pour Rebaix queqlues années seulement après sa nomination.
Né à Jemappes le 6 septembre 1914, il devient curé d'Herchies centre après un séjour à Saint-Ghislain. Son caractère innovateur sera à l'origine de nombreuses nouveautés dans la paroisse. On pense notamment à l'ouverture du Cercle Familia ou à l'installation de la chapelle au fond de l'église. C'est aussi à lui que l'on doit la création des pèlerinages à Lourdes à partir d'Herchies. Il est décédé le 22 avril 1994 après 37 ans passé à Herchies.
L'abbé Charles Liénard est né le 6 avril 1944 à Wiers. Il fut d'abord professeur au Collège de Gitega au Burundi. Ensuite, il devint vicaire à Montignies-le-Tilleul et aumonier des Oeuvres de Thuin-Chimay. Depuis 1994, il est curé de notre paroisse Saint-Martin mais aussi de la paroisse Notre-Dame de Vacresse, où il célébra sa première messe le 4 septembre 1994, d'Erbisoeul et, depuis 1998, d'Erbaut. D'une vitalité exemplaire, l'abbé Liénard, depuis le début de son ministère, a déjà entreprit de nombreux travaux visant la mise en valeur des trésors patrimoniaux de nos paroisses. A Vacresse (de 1898 à 1994)
Né à Buvrinnes le 18 décembre 1862, il est ordonné prêtre le 10 août 1888 par Mgr Du Rousseaux. Avant de devenir vicaire de la paroisse Saint-Martin d'Herchies en 1896, il officie à Gilly et à Couillet. Il sera curé de Vacresse de fin 1898 à fin 1921. Il terminera sa carrière comme chapelain du Comte de la Barre à Jurbise.
Né à Soignies le 1er janvier 1875, il arrive à Vacresse en provenance d'Havré le 26 novembre 1921. Il fut curé de Vacresse jusqu'en 1946. Il décéda à Herchies le 13 février 1957. On peut toujours voir sa tombe au cimetière.
Natif de Kain (14 mai 1907), il ne reste qu'à peine deux ans à Vacresse. Arrivé de Tournai le 8 février 1946, il y retourne le 26 janvier 1948.
L'abbé Toussaint naquit à Cuesmes le 14 novembre 1910. A l'instar de son prédécesseur, son séjour à la paroisse Notre-Dame fut de courte durée puisque il arriva de Monceau-sur-Sambre le 6 janvier 1948 et fut transféré à Flénu le 16 novembre 1950.
Né à Châtelet le 6 janvier 1908, l'abbé Lempereur fut envoyé à Vacresse le 1er décembre 1950 en provenance de Houdeng-Goegnies. Il quitta Vacresse le 6 juillet 1955 pour Couillet.
L'abbé Detry naquit à Couillet le 26 juin 1890. Cet ancien missionnaire en Indochine, nous arriva de Forest le 2 janvier 1955. Il sortit pour Jurbise le 10 mai 1958.
Le plus apprécié des curés de Vacresse fut très certainement l'abbé Dhaenens. Cadet d'une famille de 8 enfants, l'Abbé Amand Dhaenens naquit le 18 avril 1917 à Zwevegem où ses parents étaient métayers. Ils reprirent quelques années plus tard une importante ferme dans la région de Leuze. Après avoir fait ses classes primaires à Thieulain et huit années au collège Bonne-Espérance. Il entre pour quatre ans au séminaire de Tournai et fut ordonné prêtre en août 1943. D'abord vicaire à Wodecq et à Cuesmes, il devient curé de Vacresse le 23 avril 1958. Et en 1965, il devient également titulaire de la paroisse d'Erbisoeul. Comme dit plus haut, l'abbé Dhaenens était très apprécié par ses paroissiens. Jean-Pierre Egels écrit dans la succincte biographie de l'abbé Dhaenens : "il fut très proche de ses nouveaux paroissiens et présent dans toutes les circonstances de leur vie, en participant à leurs joies comme à leurs peines, en trouvant les mots qui consolent, les paroles qui assurent, les silences qui apaisent. Humble de nature, sociable et bon, ami avec tout le monde et doté d'un véritable esprit d'entreprise, il s'intégra bien à la bourgade vacressoise." Il était tellement bien intégré au hameau qu'il fonda, avec quelques autres, le Football Club de Vacresse le 6 juin 1967. Malheureusement l'abbé décéda, le 19 mai 1969 à Mons, à l'âge de 52 ans.
L'abbé Spitaels est né à Sint-Gillis près de Dendermonde le 20 mai 1920. Venant de Wasmes, il est nommé curé de Vacresse le 9 octobre 1969 mais aussi de la paroisse Saint-Martin d'Erbisoeul. Il rend son dernier souffle à la clinique Saint-Vincent de Soignies le 14 novembre 1993. Dernier curé résidant à la cure de Vacresse, il avait le caractère bien trempé et donnait le catéchisme de manière autoritaire. |